The Conjuring-Last Rites: 2025

Horreur/Surnaturel.

Avec: Patrick Wilson, Vera Farmiga, Mia Tomlinson.

Un film de: Michael Chaves.

 



Alors qu'ils espéraient une nouvelle vie, Ed et Lorraine Warren se voient impliqués dans
une dernière enquête…qu'ils n'auraient jamais dû accepter. Dans la maison de la famille
Smurl, un mal ancien les attend. Un ennemi qu'ils croyaient à jamais enfoui... Découvrez
comment les Warren ont affronté le cas le plus maléfique de leur carrière, inspiré de faits
réels qui ont terrorisé l'Amérique.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'univers des films The Conjuring ainsi que les « spin-off » qui en sont issues, sont selon
moi, parmi les meilleures productions d'horreur grands budgets, qui auront été présentées
dans les dernières décennies! Depuis la parution du premier chapitre en 2013, qui est
certainement le plus apprécié de tous, James Wan (principalement lui) et Michael Chavez
auront dirigés à tour de rôle l'une des meilleures franchises du cinéma d'horreur. Et malgré
le fait que ces suites ne soient pas toutes aussi efficaces au niveau de cette atmosphère
oppressante ressentie dans le(s) premier(s) film(s), elles n'en demeurent pas moins de
grande qualité, et pour une simple raison qui est, que ces productions sont réalisées en
fonction de ce que devrait être l'horreur au cinéma, contrairement à ce qu'on peut voir
trop souvent! Il est vrai que la recette ne change pratiquement pas d'un chapitre à l'autre,
mais elle possède du moins le mérite de bien fonctionner généralement parlant.

Maintenant, cette (supposée) conclusion et chapitre final, est à mon avis la plus faible des
quatre. Malheureusement, une bonne partie du film s'attarde beaucoup trop à l'aspect
familiale des Warren, soit la naissance de leur fille qui plus tard, s'avère posséder les dons
de clairvoyance de sa mère, les problèmes de santé de Ed Warren, et ainsi de suite. Mais
il était totalement inutile de nous introduire le futur gendre des Warren, personnage peu
convaincant, et de s'étirer sur cette relation! Alors que ce qui devait être le point central
du film, qui est le cas de la famille Smurl, tourmentée violemment par une entité, devient
très secondaire…
En contrepartie, lorsque la fameuse « conjuration » prend place dans la résidence des
Smurl, cette partie du film demeure sensiblement à la hauteur des attentes. Cela dit, il
faut attendre tout de même relativement longtemps, pratiquement les 2/3 du film, avant
que le tout n'entre en scène. Cette attente avant d'en arriver dans le vif du sujet, pourrait
et m'aura fait quelque peu décrocher. The Last Rites propose tout de même certaines scènes
très efficaces et bien apportées. Le duo Farmiga et Wilson performe aussi et encore avec une
belle complicité. Et à la fois, il ne faut pas perdre de vue que les amateurs de la franchise,
ont certainement des attentes plus élevées.

Ce que je retiens principalement de The Last Rites, est qu'il s'agit principalement d'une
forme de long prologue de qui est la famille Warren depuis leur première enquête en 1964;
Ce profile pourrait être à la base intéressant, là où il le devient moins, est lorsqu'il qu'il se
perds dans des conjonctures non pertinentes. Ces segments donnent l'impression de visionner
un film qui ne semble pas vouloir démarrer. Tous ceux, et dont je suis, qui ont appréciés la
saga The Conjuring, s'attendent à autre chose qu'un portait familial, qui soit dit en passant
n'apporte pas beaucoup plus de valeurs au scénario, ce serait probablement même le contraire.
Ce dernier chapitre de The Conjuring comporte de bons moments, mais je ne peux le considérer
avec le même intérêt que ses prédécesseurs, que j'ai visionné à maintes reprises! La fin est
surtout disons, particulière… Peut-être que des visionnements supplémentaires me le feront
découvrir sous un nouvel angle?

     

Relay: 2024

Suspense/Action

Avec: Riz Ahmed, Lilly James, Sam Worthington.

Un film de: David MacKenzie.

 

 

 

Ash est un accompagnateur qui négocie secrètement des pots-de-vin pour des
lanceurs d'alerte voulant dénoncer des entreprises corrompues ou malveillantes.
Brillant manipulateur de toutes formes de technologie, il utilise pour cela un service
de relais téléphoniques où les opérateurs restent anonymes. Ash est contacté par
Sarah Grant, ancienne employée d'une entreprise de biotechnologie qui a volé des
documents compromettants pour l'entreprise, et dont la vie est menacée.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La principale qualité d'un film du genre suspense, est de dévoiler au compte goûte
l'intrigue, afin que le spectateur soit mené vers différentes pistes, sans pour autant
être en mesure de résoudre ladite intrigue, afin que le dénouement soit surprenant,
ou pour le moins inattendu; Le film Relay, correspond à cette description. Il s'agit
d'une production qui met en scène un complot alimentaire excessivement lucratif à
l'échelle mondiale, qui met en péril la santé, voir la vie de milliers de consommateurs.
Complot qui ne doit sous aucune considération être mis en lumière pas plus qu'être
freiné. Des documents prouvant que la transformation génétique mettra en péril la
population, sont en possession d'une employée licenciée (
Lilly James) , qui est dans
la mire d'hommes de mains engagé par la firme de développement. Sa seule porte
de sortie provient d'un inconnu (
Riz Ahmed ) qui œuvre en tant qu'accompagnateur
(fixer) et qui met tout en œuvre pour demeurer totalement anonyme aux yeux du
reste du monde. Homme discret, il passe inaperçu et travaille secrètement par
l'entremise de communications indirectes.

Ce personnage fascinant est principalement la raison pour laquelle le film est une
réussite. Ce rôle est superbement interprété par Riz Ahmed, qui dicte principalement
la ligne directrice du scénario. Tout converge vers ce personnage énigmatique et brillant.
Le scénario est habilement mené, du moins jusqu'au trois quarts du film. Par la suite
les choses deviennent plus évidentes, mais cela ne nuit en rien à l'appréciation de ce
bon moment de cinéma! Un film à découvrir.

   


The Institute-saison 1: 2025

Horreur/Surnaturel/Thriller. Adaptation du roman de Stephen King

Avec: Ben Barnes, Joe Freeman, Mary-Louise Parker.

Une série de: Jack Bender.

MGM+

 

 

 

 

Kidnappé, Luke Ellis, un génie de 14 ans, se réveille dans un établissement rempli
d'enfants qui sont tous arrivés là de la même façon que lui et qui possèdent tous
des capacités inhabituelles comme la télékinésie et la télépathie.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Tel que mentionné dans de précédentes chroniques, les écrits de Stephen King ont
souvent été adapté pour le cinéma et la télévision, mais peu auront réussit à traduire
avec réaliste les mots de cet romancier à succès. Oui peu, mais quelques une de ces
nombreuses productions se sont pour ainsi dire démarquées, parce que les scénaristes
et réalisateurs semble avoir un peu mieux décodé ce que Stephen King désirait faire
ressortir de ses œuvres.

The Institute se range du côté de ces réalisations qui réussissent à transposer de
manière très correcte cette impression de mystère d'où se créer l'horreur de King.
La série comporte évidemment de l'adaptation et ne s'adresse pas à tous les amateurs
de King où de l'horreur, mais elle en divertira plusieurs. Elle se dévoile lentement
offrant une toile nébuleuse de la situation des captifs et de leur environnement, mais
sans pour autant laisser place à l'étirement, qui très souvent provoque un décrochage,
et c'est un de ces points forts; Au contraire, les épisodes se succèdent avec un tempo
régulier qui s'ouvre sur cette exploitation plutôt horrible des capacités de leurs détenus.
Malgré le fait que c'est le brouillard pour quelques épisodes, le rythme demeure bon, et
met en scène des personnages sombres, froids et sans scrupules, très bien interprétés
et crédibles, spécialement Mary-Louise Parker qui interprète la directrice Miss Sigsby.
D'ailleurs la distribution est généralement à la hauteur.

Un scénario bien ficelé, l'intrigue est au rendez-vous, de même que l'aspect horreur qui
se voit teinté de fantastique, sont aussi présent. The Institute est très divertissante, et si
j'en crois les diverses appréciations et avis, suffisamment pour l'annonce d'une deuxième
saison à venir.

   

Weapons: 2025

Horreur/Surnaturel/Psychologique.

Avec: Julia Garner, Josh Brolin, Alden Ehrenreich.

Un film de: Zach Gregger.

 


Lorsque tous les enfants d'une même classe, à l'exception d'un seul, disparaissent
subitement et mystérieusement la même nuit et à la même heure, 2 :17, la ville
entière cherche à découvrir qui ou quoi est à l'origine de ce phénomène inexpliqué;
Et il doit y avoir un coupable.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
J'avais lu quelques articles dans des magazines et sites spécialisés, sur la sortie de
Weapons. Mes premières impressions furent que ce devait être une production qui
comportait de l'originalité, et c'est le cas, Weapons est différent.

Être original et différent au cinéma, devrait susciter l'intérêt du public, mais est-ce
suffisant pour conserver cet intérêt tout au long du film? Pas nécessairement, du
moins selon ce que Weapons m'a laissé comme impressions. Lorsqu'on prend un
repas, de façon générale, il est plus pratique et agréable de le déguster avec ses
couverts et ustensiles; Dans le cas contraire, ça ne change pas systématiquement
le goût du (des) plat(s), mais ça le rend moins attractif et assurément, ça provoquera
une insatisfaction, et pour cause. Avec Weapons, c'est pas mal cette réaction que j'ai
eue. On nous sert un plat sans ustensiles, mais qui plus est, incomplet!

Le film débute avec une narration intrigante sur la disparition subite de ces enfants,
ce qui met la table à un scénario prometteur. On nous introduit Justine (Julia Garner)
qui est la nouvelle institutrice de la classe qui comporte les enfants disparus. Elle ne
comprend pas ce qui a pu se produire. Étant donné, qu'elle serait la dernière à tous les
avoir vus ensemble elle devient rapidement, la cible de la communauté. Puis ses
problèmes de consommation refont surface, ce qui ne plaide pas en sa faveur.

Jusque-là ça va, mais subitement, le tout prend une tournure particulière qui nous
amène vers une problématique de relation entre l'institutrice et son ex conjoint…
Pourquoi? Ça n'apporte rien de plus au film, si ce n'est que de comprendre qu'elle
est particulière. On s'écarte du véritable sujet qu'est la disparition. S'en suit une
enquête menée en solo par Archer (Josh Brolin) le père d'un des enfants. Il agit seul
puisque les autorités sont dans le néant. Cette portion du film est bien, mais on
revient encore avec les déboires de Justine. Heureusement, entre en scène le
personnage de la tante Gladys (Amy Madigan), une vieille dame assez étrange et
à l'apparence plutôt grotesque et effrayante. Gladys est recueillie temporairement
par sa nièce, qui s'avère être aussi la mère du seul petit garçon qui n'a pas disparu.
Gladys quiest loin d'être celle qu'elle prétend au départ. Selon moi, Gladys est le
point fort de Weapons, car les scènes dans lesquelles elle évolue, sont les meilleures
et les plus dérangées. Le film bénéficie d'un budget de production convenable de $38
millions ce qui aura permis de présenter une production aux qualités graphiques et
techniques fort correctes. La distribution ainsi que les acteurs sont bons et plutôt
convaincants, mais ce qui ressort le plus, est ce scénario semble ne pas trop savoir
où il s'en va, et pas vraiment plus que le spectateur d'ailleurs! On ne va jamais
vraiment au bout des situations, et s'accumule les points d'interrogation qui
demeurent souvent en suspens.

Un film d'horreur, qui selon certains dire serait le meilleur de l'année…Hein quoi, non
sûrement pas! Pour certaines scènes oui c'est de l'horreur, mais souvent, sans de
véritables interrelations entre ces dites scènes. Donc, c'est un peu comme visiter une
exposition d'art, et que soudainement parmi les plus belles créations exposées, que
certains bricolages ratés d'âge préscolaire se glissent au travers. On ne se concentrera
plus que sur ceux-là.

Weapons est du même réalisateur que Barbarian de 2022, et honnêtement Barbarian
ne fut pas un grand film non plus, mais il a le mérite d'être plus cohérent, et proposait
un aspect horreur plus présent.

   

Slow Horses-saisons 1 à 4: 2022-2024

Espionnage/Thriller.

Avec: Gary Oldman, Jack Lowden, Rosalind Eleazar.

Une série de: Will Smith II.

Apple TV+

 


Des agents de renseignements britanniques sont envoyés dans un département
une sorte de débarras obscure du MI5, appelé le " Slough House ". La cause : les
multiples erreurs qu'ils ont commises et qui les conduisent lentement à la fin de
leur carrière...

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
C'est sous le conseil de mon ami (j'en ai quelques-uns…), que j'ai débuter le
visionnement de la série Slow Horses; Immédiatement cette série britannique
a capté mon attention. Il faut dire que dès le départ, les productions britanniques
obtiennent souvent mes faveurs, mais il demeure qu'elle le mérite.

" Slough House » ou l'étable, est le bureau de la dernière chance pour les agents
du MI5 qui sont maintenant indésirables dans les services réguliers de l'agence.
C'est ici que Slow Horses prend ses couleurs, car ses personnages sont presque
tous des carricatures à un certain niveau. C'est l'aspect léger de la série, puisque
le scénario se présente plutôt comme un purgatoire, dirigé par un épouvantable
patron qui n'a aucuns respects et qui considère tous ses subalternes (et ses
supérieurs) comme des crétins inutiles.

Ce qu'il faut savoir initialement avant de « s'attaquer » à Slow Horses, est qu'il
s'agit d'une série qui mise avant tout sur les dialogues et les sous-entendus.
On y retrouve aussi des scènes d'action, mais l'accent n'est pas à ce niveau.
La véritable force de la série réside dans l'acting incroyable de Gary Oldman qui
incarne le redoutable Jackson Lamb. Oldman est un acteur incroyable, et je
crois qu'il se surpasse ici. Il est aussi superbement bien appuyé par le casting
qui incarne majoritairement des personnages qui ne passent pas inaperçus,
par leur personnalité exécrable, insignifiante ou tout simplement parce qu'ils
sont à côté de leurs pompes. La série se déroule principalement à Londres et
la présente de manière plus ou moins reluisante… Ce qui accentue cette
ambiance d'inconfort qui est le quotidien des agents de l'Étable. Slow Horses
n'est pas un « no-brainer », au contraire elle nécessite un certain niveau de
concentration afin de rien échapper, parce qu'il y a pas mal de détails, mais elle
est superbement bien amenée et il est ici question d'un divertissement de grande
qualité! Trois autres saisons sont annoncées, dont la cinquième qui débutera cet
automne.