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Graceless: Death/Doom Metal. Hollande, Leiden .
Icons of Ruin: 2025
8/10
Listenable Records.
Disponible CD, LP et Numérique. Écoutez ici |
J'ai connu le quatuor Graceless en 2022 avec le troisième album Chants from Purgatory,
album que j'avais bien apprécié. Un groupe qui œuvre dans un Death/Doom Metal dont la thématique est axée vers la culture sumérienne, les ténèbres, l'enfer, etc. À la fin du mois de mai dernier, le groupe proposait la quatrième sortie studio, du nom de Icons of Ruin.
Ce nouvel album est à mon humble avis, est légèrement plus musclé et rythmé que son prédécesseur. On demeure dans la même orientation musicale, soit une musique qui possède une base lourde et ténébreuse, avec quelques modifications, ou plutôt bonifications. L'intensité est plus présente, la composition est un peu plus développée également, et la production est de qualité supérieure. Ces qualités font de Icon of Ruin ce que je considère être un bon très bon album de Death/Doom Metal. Le point qui me semble être le plus faible du groupe, est le vocal de Remco Kreft (ex Grand Supreme Blood Court), non pas qu'il soit mauvais, mais il n'est pas aussi percutant pour ce genre musical, que par exemple, celui de Mike Erdody de Temple of Void. Mais ce n'est qu'un détail qui est très subjectif.
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Dark Angel: Thrash Metal. USA, Californie.
Instinction Level Event/Circular Firing Squad (singles): 2025
N/A
Reversed Records.
Disponible Numérique.
Écoutez ici |
Après 34 ans, cette formation mythique remet ça, et j'étais impatient d'entendre enfin du nouveau matériel de Dark Angel! Étant un fan du groupe, et l'un de mes groupes phare du genre, l'annonce d'un nouvel album à venir cette année, en fut une très bonne.
Il y a actuellement deux titres disponibles pour écoute extrait de ce qui devrait être la prochaine parution, soit Instinction Level Event et Circular Firing Squad. Maintenant, ce n'est pas parce qu'on est amateur ou fan de quelque chose, qu'il faut inconditionnellement apprécier tout ce qui en ressort, et c'est le cas avec ces deux titres, qui malheureusement me déçoivent quelque peu. Musicalement, j'y reconnais le son Dark Angel, du moins en partie, ainsi qu'une certaine forme de composition/signature, quoi qu'à la fois différente de ce que le groupe faisait, disons un peu plus générique. Mais ma déception est principalement au niveau du vocal de Ron Rinehart qui étrangement a adopté une voix qui ne le distingue plus. OK, 34 ans c'est pas mal d'années et lui aussi aura vieillis, mais je l'ai vu dans des extraits de spectacles en 2023 et 2024, il était pourtant et étonnement assez près de ce qu'il faisait jadis. Donc que c'est-il passé? Bref, ces deux titres sont bien, mais manque de cette saveur à la Dark Angel , quoi qu'il serait mal venu de ma part de juger sur si peu, alors que le meilleur est peut-être à venir… Je n'accorderai donc pas de note pour le moment. À suivre.
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...And Oceans: Black/Industrial Metal. Finlande, Pohjanmaa.
The Regeneration Itinerary: 2025
7/10
Season of Mist.
Disponible CD LP et Numérique.
Écoutez ici |
Au départ en 1995, …and Oceans était un groupe de Symphonic Black Metal, et portait le nom de Havoc Unit, mais sans parutions sous ce nom. C'est en mi-carrière que …and Oceans s'orientât vers ce qui est aujourd'hui, soit un Métal noirci, mais a connotations Industriel ou du moins avec une approche plus électronique par moments. Personnellement, c'est cette tangente que je préfère, quoi que je ne sois pas un véritable fan ou expert du groupe, je lui reconnaît de très bonnes choses.
De la formation originale, il ne reste que les deux guitaristes, soit Timo Kontio et Teemu Saari. Depuis 2019, le vocal est assuré par Mathias Lillmåns qui est aussi le vocaliste pour Finntroll sous le pseudonyme de Vreth, et il n'est pas mon chanteur préféré.
The Regeneration Itinerary est le septième album pour …and Oceans, ce qui en soit est peu, compte tenu qu'il existe depuis 30 ans; Mais il est vrai qu'il y aura eu longue pause de parution(s) de 18 ans entre 2002 et 2020, sans album complet. Cette sortie est intéressante et comporte de bons titres et moments, mais aussi d'autres plus faibles, ou disons moins intéressants. Ce que je trouve le moins attirant avec cet album, est que les passages intenses et rapides, ne sont pas vraiment convainquant, ils donnent l'impression d'avoir été placer à certains endroits pour avoir de l'intensité, sans pour autant être justifiés ou nécessaires. Autre point agaçant à mon point de vue, les keyboards prennent un peu trop de place, et parce qu'ils ne sont pas tellement « lourds » ils ont tendance à alléger ce qui devrait être l'inverse de la légèreté… Côté production, c'est réussi!
The Regeneration Itinerary est un album correct et bien réalisé, mais qui ne correspond pas dans son entier à ce que je m'attends d'un Métal Xtrème; Ça semble peut-être étrange à dire, mais je le trouve trop « gentil » et selon moi, il comporte un peu de remplissage. |
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Behemoth: Black/Death Metal. Pologne, Pomerania.
The Shit ov God: 2025
8,5/10
Nuclear Blast Records.
Disponible CD LP et Numérique.
Écoutez ici |
À leur début en 1991, le groupe se nommait Baphomet, dans la même année il prenait le nom qui allait éventuellement les faire connaitre sur la planète, soit Behemoth; Qui signifie la plus grande et puissante créature terrestre. À ses débuts, le groupe évoluait dans un créneau beaucoup plus Black Metal, et faut-il le dire, passablement moins percutant. C'est principalement à la fin des années 90, que Behemoth commence à s'imposer par un son, des arrangements et une ambiance différente, en s'orientant vers une tendance plus Death Metal, mais tout en conservant leurs racines plus sombres.
Ce changement aura eu un effet très positif, puisque rapidement nous y virent tous un raffinement de composition, pour finalement y reconnaitre une signature. Et cette signature, est aujourd'hui incontestablement celle du trio mené par Adam Michal Darski, alias Nergal, soit le seul membre original. Certains pourraient ne pas être d'accord et proclamé haut et fort que le meilleur de Behemoth est du passé, que le groupe est différent et moins incisif… Oui, le groupe sonne différemment, mais il faut bien évoluer, et l'évolution apporte obligatoirement des changements qui plaisent plus ou moins.
En 34 années d'existence, Behemoth a fait paraitre 13 albums studio, dont cette dernière parution The Shit ov God, au titre assez évocateur de la vision de la religion du leader du groupe. Première constatation, on ressent un travail précis au niveau des mélodies, de même que les percussions qui sont impitoyables! Il est clair que le groupe aura voulu d'une certaine manière ne pas reprendre dans sa forme la même recette que les trois albums précédents, qui sont certes de bons, mais qui avec lesquels on pouvait dénoter un petit manque de focus. Il est vrai que le succès à parfois tendance à faire oublier certaines choses, il est donc possible à certains points que Nergal et sa bande, avaient perdus de vue quelques objectifs… C'est une autre histoire.
Ici, l'intensité et la puissance sont présentes, mais pas uniquement pour qu'elles le soient, elles prennent naturellement leur place dans les compositions, et demeurent en équilibre avec la dynamique de l'album. Et chose intéressante, on y retrouve quelques essences présentes dans les albums The Apostasy ou encore Evagelion. Ce qui devrait rassurer ceux qui croient que Behemoth se « ramolli ». Notons aussi cette attention évidente pour une excellente production qui ne peut que rehausser la qualité de cet album. On ne retrouvera probablement plus jamais l'intensité d'un Demigod par exemple, mais soyons honnêtes, pourquoi refaire cet (ces) album(s)? The Shit ov God n'est pas excellent, mais il est bon, bien fait et bien produit, peut-être un peu court, quoi qu'il ne comporte pas de remplissage. La présentation graphique est selon moi le point le plus faire de l'album; Ce n'est pas leur meilleure. Behemoth est rendu à cette étape de leur carrière, et la suite est une question de goût, ce qui est tout ce qu'il y a de plus subjectif. |
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Hate: Blackened Death Metal. Pologne, Warsaw.
Bellum Regiis: 2025
8,5/10
Metal Blade Records.
Disponible CD LP et Numérique.
Écoutez ici |
La formation Hate qui a vu le jour en 1991, est inscrite dans la liste de pionniers du Métal dit Extrême. Au fil des années et albums, le groupe dont il ne reste qu'un membre original en Adam The First Sinner, se sera légèrement convertit vers une sonorité à tendance plus Black Metal, et je crois que cette décision aura amener le band à de meilleures ouvertures.
Personnellement, je préfère les albums de Hate à partir d'Erebos de 2010, et encore plus avec la sortie de Crusade Zero en 2015. C'est d'ailleurs à ce moment que je me suis vraiment intéressé au groupe. Leur musique est viscéralement malsaine et « méchante » mais n'entre pas dans la facilité ou stéréotype de la super vitesse et saturation, desquels ressort souvent une forme de boue qui n'aboutie pas à grand-chose; Ce genre est certes intense mais ne dégage pas beaucoup d'aspects intéressants. Contrairement à Hate qui réussit à inclure beaucoup plus de finesse et de structures orchestrées fort appréciables. Bellum Ruggis, qui pourrait se traduire par Roi de Guerre est intense et comporte des arrangements dit symphoniques sans toutefois en inclure trop, tout en demeurant dans les ténèbres et la puissance; Un peu comme le fait si bien leurs compatriotes de Behemoth. Cet album sonne très bien et je ne lui trouve pas vraiment de temps morts et/où plus faibles. La production est à la hauteur de ce genre musicale, ce qui permet d'apprécier pleinement les pièces et de s'empeigner de cette ambiance sombre et lourde. Après quelques écoutes, je lui préfère encore son prédécesseur Rugia mais ils ne sont pas si éloignés l'un de l'autre. Un très bon album pour Hate!
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